E153 – charbon végétal

e153

L’additif E153, connu aisément par d’autres sous l’appellation charbon végétal, est fréquemment utilisé en tant qu’excipient ou élément constitutif de certains produits alimentaires. Une meilleure connaissance de cet actif éclaircira mieux les consommateurs et lèvera le voile sur ce produit.

Son origine

Le charbon végétal résulte de la combustion des corps végétaux à l’exemple des noix de coco, de la tourbe, des résidus de cellulose, de bois et autres. Sa teneur en carbone requiert un second traitement pour affaiblir son taux de toxicité. Ainsi donc, il doit être impérativement brûlé par injection d’air et de vapeur afin d’être activé.

Son utilisation

Soit dit en passant que le charbon végétal s’utilise dans la médecine pour soulager certains troubles digestifs et pareillement pour traiter la toxicologie. La dose administrée dans ces situations relève uniquement de la compétence du médecin traitant ou du moins du pharmacien.

Pour en revenir au sujet de l’additif alimentaire E153, cet actif est autorisé en Europe en tant que colorant. L’absence de précision de dose journalière admissible (DJA) émanant des spécialistes comme le Comité d’experts FAO/OMS et la Société Chimique de France fait que ce produit est comestible et s’utilise sans danger dans les denrées alimentaires. De par cette situation, ce colorant noir est exploité dans l’industrie agroalimentaire comme lors de la production de certaines pâtes ou autres. Il est également sollicité par les professionnels de la gastronomie tel dans les confiseries, les pâtisseries, les fromages et bien d’autres. L’objectif est de donner un meilleur aspect aux mets et aux produits pour les rendre plus appétissants et savoureux.

Précaution à prendre

Nonobstant le fait que l’additif alimentaire E153 s’avère non dangereux pour la santé, il est tout de même important de limiter la quantité consommée journalièrement. Il est bon de savoir que le E153 contient une certaine quantité résiduelle de benzo(a)pyrène, une substance cancérigène et génotoxique. Raison pour laquelle, par mesure de précaution et surtout pour diminuer les risques d’exposition alimentaires pour les consommateurs, il est préférable de limiter la quantité. A titre de référence, pour les enfants, ne pas dépasser le 3mg/kg/jour ; et pour les adultes, ne pas en ingérer plus de 3.8mg/kg/jour (on parle ici de poids corporel). Ces chiffres sont plus ou moins conservateurs et ressortent d’une étude basée sur une absorption conséquente du produit.

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